La lithiase rénale : traitement et explications de l’intervention

La lithiase rénale : traitement et explications de l’intervention

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La lithiase rénale, par définition, est la présence dans les reins de cristaux ou calculs rénaux couramment appelés pierres aux reins. Ces calculs rénaux se forment généralement dans les reins et peuvent aussi se localiser dans le reste de l’appareil urinaire (vessie, urètre). Leur taille varie de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre et dans la plupart des cas, les calculs rénaux s’éliminent spontanément sans entraîner de symptômes. Cependant et en cas de lithiase rénale, les symptômes, notamment de vives douleurs, demandent la mise en place d’un traitement efficace. Voici davantage d’informations pour en savoir plus sur la lithiase rénale et son traitement.

 

Traitement naturel et médicamenteux de base

 

Une bonne hydratation est le traitement préventif de base. Il faut boire environ 3 litres d’eau par jour, voire plus. Cependant, l’hydratation est déconseillée si la douleur est très intense. Dans ce cas, consommer de l’eau risque d’augmenter la pression dans l’uretère, ainsi que la douleur.

On peut aussi envisager, contre la lithiase rénale, des traitements naturels comme des bains chauds ou des compresses chaudes et humides. En effet, la chaleur est efficace contre les calculs rénaux et aide à soulager partiellement la douleur.

Étant extrêmement douloureuse, la lithiase rénale peut être soulagée chez le médecin grâce à des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’aide de morphiniques. Des analgésiques (paracétamol, doliprane) peuvent également aider si la douleur n’est pas extrême.

 

Les traitements chirurgicaux

 

Lorsque les méthodes préventives et naturelles se sont avérées inefficaces, il faut envisager des moyens radicaux, notamment la pose d’une sonde. La sonde JJ se pose en urgence, en cas d’infection, et elle permet de faire remonter les calculs dans les reins ou de faire passer les urines malgré l’obstacle. Il est important de drainer les urines et de ne pas les laisser dans le rein, au risque de provoquer une septicémie.

Après avoir posé la sonde et dans le cas où le calcul n’est pas évacué, il faut envisager de le fragmenter ou à l’extraire chirurgicalement grâce à l’urétéroscopie. Il s’agit d’une intervention fréquente dans laquelle le chirurgien utilise un urétéroscope souple, un laser ainsi que le matériel chirurgical pour récupérer et extraire les fragments du calcul. Se pratiquant sous anesthésie générale, l’urétéroscopie consiste à introduire l’urétéroscope (tuyau muni d’une caméra) à travers l’urètre vers la vessie pour arriver à l’uretère.

En cas de calcul rénal coincé dans la vessie, il faut aussi envisager la lithotripsie extracorporelle par ondes de choc ou la néphrolithotomie percutanée. La lithotripsie extracorporelle est une technique qui a l’avantage d’être externe : aucune incision. Elle consiste à diffuser des ondes de choc à travers la peau, dirigées directement vers les calculs rénaux.

De ce fait, les ondes de choc vont fragmenter le calcul en petits morceaux afin qu’il soit éliminé par le système urinaire. Cette intervention est très pratique, mais présente un risque, celui de provoquer un hématome à cause de la puissance des ondes de choc. La néphrolithotomie percutanée est utilisée en dernier recours et requise dans le cas où le calcul est très gros ou impossible à fragmenter. Elle consiste à faire une incision dans le dos pour installer un tube d’observation et un néphroscope dans le rein pour extraire le calcul.

 

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