L’Urologie est une spécialité médico-chirurgicale autonome prenant en charge les pathologies carcinologiques et fonctionnelles de l’appareil urinaire chez l’homme et la femme ainsi que les pathologies de l’appareil génital masculin.
L’appareil urinaire est composé des Reins qui excrètent l’urine (ultra-filtration glomérulaire sanguine). Celle-ci chemine ensuite jusque dans la Vessie par les Uretères. Elle y reste temporairement stockée avant d’être évacuée par l’Urêtre. La Prostate est un organe masculin qui encercle une partie de l’Urêtre chez l’Homme.
L’Andrologie regroupe l’ensemble des pathologies survenant généralement chez l’Homme d’âge mûr. Elle comprend donc la pathologie en rapport avec un déficit d’ordre sexuel.
En cas de suspicion d’un tel diagnostic (élévation du taux de PSA total ; anomalie au toucher rectal), votre Urologue du Centre d’Urologie Sud Parisien vous proposera la réalisation d’une série de biopsies prostatiques échoguidées, précédées ou non par la réalisation d’une IRM Pelvienne et de la Prostate à la recherche de cibles intra-parenchymateuses prostatiques.
L’Urologie est une spécialité médico-chirurgicale traitant des pathologies de l’appareil urinaire dont la description remonte à l’antiquité, environ 4000ans avant notre ère.
En France, le Père de la Chirurgie française fût Guy de CHAULIAC (1298-1368) qui exerça à Lyon puis à Avignon. Il rédigea en 1343, un « inventorium sive collectorium partes chirurgicalis medicinae » qui place l’Urologie parmi les spécialités chirurgicales.
Progressivement, la chirurgie va devenir indépendante. Les chirurgiens de l’époque étaient avant tout des barbiers itinérants de villes en villes pour exercer leur art. Ils ne pouvaient, à l’époque, absolument pas appartenir au corps de l’université de Médecine. En 1220, à Montpellier, puis en 1274 à Paris, la Médecine commença à être enseignée selon des principes théologiques initialement. La Chirurgie fut progressivement reconnue, permettant la possibilité de disséquer des cadavres. Les progrès sur l’anatomie humaine et la pathologie chirurgicale furent alors rapides.
Ambroise PARE (1510-1590), pour qu’un chirurgien soit reconnu par les instances universitaires. Il écrira 3 traités d’Urologie sur les infections, la Lithiase urinaire et la rétention d’urine. Mais il faudra attendre encore plus d’un siècle pour que la Chirurgie soit reconnue et encore deux autres siècles pour voir l’avènement de l’Urologie.
Jean Casimir Félix GUYON (né en 1831) exerça dans les hôpitaux de Nantes puis à Paris, à l’hôpital Necker. Il est surnommé à juste titre « le Père de l’Urologie moderne » pour avoir d’emblée compris et mis en pratique :
Joaquin ALBARRAN (1860-1912), soutint sa thèse de doctorat en médecine le 27 septembre 1878, à l’âge de 18 ans. Considéré comme trop jeune pour exercer, il est envoyé à Paris et sera nommé premier au concours de l’internat de Paris de 1883. Il termine son internat à Necker dans le service de Félix Guyon. Il y restera jusqu’en 1901. Son œuvre est considérable dans tous les domaines de l’urologie dont il assure l’épanouissement : anatomie pathologique, physiologie rénale, bactériologie,
endoscopie, radiologie qui vient de naître.
Félix LEGUEU, successeur d’Albarran en 1912 qui dirigea avec rigueur et bienveillance jusqu’en 1933 la clinique de Necker où Georges MARION lui succédera. Félix LEGUEU avait fondé en 1919 la Société Française d’Urologie devenue en 2003 la Société Félix Guyon.