Urologie chez la femme

En Urologie, nos patientes peuvent présenter principalement, 3 types de troubles :

Les infections urinaires

Qu’il s’agisse d’infections urinaires basses ou pouvant toucher le Rein (en cas de fièvre), il convient de toujours rechercher une obstruction ou une malformation de l’appareil urinaire, en premier lieu.

Les symptômes sont des brûlures mictionnelles, des douleurs pelviennes associées à des envies fréquentes et impérieuses d’uriner, parfois accompagnées de sang dans les urines (hématurie). En l’absence de fièvre, il s’agit d’une cystite aiguë, imposant la réalisation d’un ECBU avant la prise d’antibiotiques. En cas de fièvre associée (Pyélonéphrite aiguë), il convient de consulter en urgence votre Médecin Traitant.

Ensuite, en fonction du bilan étiologique, un traitement antibiotique adapté sera instauré pour une durée variable. Si une cause est identifiée, le traitement de celle-ci sera effectué à distance de l’épisode infectieux.

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L’incontinence urinaire

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Il existe 2 types principaux d’incontinences urinaires chez la femme. Il est souvent nécessaire de réaliser un bilan Uro-Dynamique afin d’explorer l’activité vésicale et sphinctérienne.

1. L’incontinence urinaire d’effort, avec des fuites qui surviennent lors d’efforts de la vie quotidienne (port de charge plus ou moins lourdes ; toux ; rires). Le traitement est souvent chirurgical, éventuellement précédé d’une rééducation pelvi-périnéale.

2. L’incontinence urinaire par impériosité (ou urgenturie), toujours précédé d’un besoin impérieux et souvent irrépressible d’uriner. La cause la plus fréquente est l’hyperactivité vésicale et son traitement est avant tout médical.

3. L’incontinence urinaire par regorgement, liée à une plénitude vésicale chronique. C’est le « trop plein » qui occasionne ces fuites d’urines l’incapacité vésicale à pouvoir contenir davantage. Il s’agit d’une situation rare chez la femme.

Le prolapsus génito-urinaire

Le prolapsus génito-urinaire est une hernie de la paroi vaginale. Il existe 3 types de prolapsus en fonction des éléments abdominaux pouvant s’introduire au sein de cette hernie :

1. Cystocèle : il s’agit d’une colpocèle antérieure contenant uniquement la Vessie.

2. Hystérocèle : il s’agit d’une colpocèle de l’étage moyen contenant l’Utérus lorsque celui-ci n’a pas déjà été retiré.

3. Rectocèle : il s’agit d’une colpocèle postérieure contenant le Rectum

Les colpocèles sont souvent associées les unes aux autres.

Beaucoup de prolapsus génito-urinaires n’occasionnent aucune gêne. Il n’y a alors aucun risque à conserver un prolapsus non-gênant. La chirurgie correctrice n’est que fonctionnelle, et ne sera retenue qu’en cas de gêne impactant la vie quotidienne de la patiente. Ces troubles peuvent se caractériser par une sensation de « boule » intra-vaginale qui s’extériorise lors des efforts de poussée abdominale. Parfois, il s’agit d’une pesanteur du bas ventre qui s’accroît progressivement durant la journée et qui s’estompe au repos ; ou une constipation. Une incontinence urinaire y est souvent associée et se majore lors de la réduction du prolapsus (c’est « l’effet pelote »).

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