Les reins sont situés dans l’abdomen, ils sont au nombre de deux et assurent des fonctions essentielles. Ils sont également à l’origine de plusieurs pathologies : le syndrome de pyélo-urétérale, les kystes, tumeurs ou cancer.
Les reins sont situés dans l’abdomen, ils sont au nombre de deux et assurent des fonctions essentielles. Ils sont également à l’origine de plusieurs pathologies : le syndrome de pyélo-urétérale, les kystes, tumeurs ou cancer.
Il s’agit d’un syndrome obstructif à l’écoulement normal des urines, à l’origine d’un retentissement sur le fonctionnement du Rein.
Cette obstruction siège entre le bassinet rénal et l’abouchement de l’uretère lombaire.
> Congénital par défaut de péristaltisme urétéral
> Présence d’un vaisseau polaire siègeant au pôle inférieur du Rein
> Fortuitement, en demandant un examen pour une autre raison
> Formes symptomatiques: – Coliques Néphrétiques – Infections du Rein (Pyélonéphrite)
En urgence, on peut recourir au drainage de la voie excrétrice par la mise en place d’une sonde JJ.
Le traitement curatif consiste à retirer cette zone de rétrécissement, en rattachant l’uretère au bassinet (= Pyéloplastie). Cette anastomose est protégée par un sonde JJ qui restera en place 1 mois.
Le traitement est toujours chirurgical, par voie laparoscopique (coelioscopie ou robot-assistée)
> Conseils pré-opératoires : Pyéloplastie
Il s’agit de collections rénales le plus souvent liquidiennes.
Ils sont généralement totalement asymptomatiques et n’altèrent pas la fonction rénale. Leur diagnostic est le plus souvent fortuit, par une échographie abdominale. Parfois, on peut être amené à compléter l’exploration de certains kystes par un scanner ou une IRM, afin de préciser la nature précise du kyste, selon des critères radiologiques (classification de Bosniak).
Certains kystes simples peuvent être responsables de douleurs abdominales, par leurs volumes conséquent. Le diagnostic est confirmé par ponction transcutanée de ce kyste.
En cas de diagnostic positif, une ablation chirurgicale du kyste pourra être pratiquée. L’intervention se fait le plus souvent par voie laparoscopique mini-invasive.
Il existe différents types de tumeurs rénales :
> Kystes atypiques, dont certains peuvent être surveiller et d’autres retirés chirurgicalement.
> Tumeurs bénignes (angiomylipomes, oncocytomes)
> Tumeurs malignes (adénocarcinome, carcinome à cellules claires, carcinome chromophobe (fréquemment associés aux oncocytomes)…
> Le traitement curatif de référence est la tumorectomie rénale, lorsque cela est possible. Ce geste chirurgical consistant à ne retirer que la tumeur et laisser en place le reste du Rein encore sain, dépend de la taille de la tumeur ainsi que de sa localisation.
> En cas d’impossibilité de réaliser une chirurgie partielle, une Néphrectomie totale élargie sera réalisée, le plus souvent par voie laparoscopique mini-invasive.
Le choix du traitement est personnalisé, adapté aux caractéristiques morphologiques de la tumeur. Les principes du traitement vous seront exposés par votre chirurgien urologue lors d’une consultation spécifiquement dédiée.
Dans les formes métastatiques d’emblée, une néphrectomie est toujours réalisée, avant l’instauration de traitements systémiques ciblés (anti-angiogéniques) dont l’administration et le suivi sont réalisés par nos confrères oncologues.
Dans 70% des cas, les tumeurs du Rein sont totalement asymptomatiques et découvertes fortuitement, lors d’un examen (scanner ou échographie) demandé pour une autre raison.
Rarement, les manifestations cliniques peuvent être la présence de sang dans les urines, des collques néphrétiques ou des douleurs lombaires du fait du volume tumoral.
Le diagnostic est le plus souvent confirmé par un scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste.
L’IRM rénale est rarement nécessaire à la confirmation du diagnostic, exception faite de certaines formes de kystes atypiques.
La ponction-biopsie rénale est également réservée à certains cas particuliers.
Le bilan d’extension à la recherche de métastases (25% des cas au moment du diagnostic) comprend un scanner thoracique et une scintigraphie osseuse, selon les manifestions cliniques.