Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate

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Qu’est-ce qu’un cancer de la prostate ?

 

La prostate est la glande sexuelle masculine, elle sert à fabriquer et stocker le liquide séminal (qui entre dans la composition du sperme). Elle se situe juste au-dessus de la vessie, proche du rectum. Elle entoure les premiers centimètres de l’urètre, canal servant à la fois à l’évacuation de l’urine et du sperme.

Avec l’âge, s’y développent parfois des grosseurs anormales potentiellement cancéreuses.

En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes. Les prévisions indiquent qu’un homme sur cinq y fera face, le risque augmentant avec l’âge.

Il s’agit de la troisième cause de décès par cancer chez l’homme (8 700 décès en 2011) derrière le cancer du poumon (21 000 décès annuels) et le cancer du côlon-rectum (+ de 9 000 décès par an).

La forme la plus courante du cancer de la prostate, soit plus de 95 % des cas, est l’adénocarcinome prostatique ; les autres formes sont le carcinome ductal, le carcinome à petites cellules, les tumeurs urothéliales à extension intra-prostatique et les sarcomes prostatiques ; par opposition à l’adénome, qui est une tumeur bénigne.

 

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Symptômes et facteurs de risque du cancer de la prostate

 

Au début de la maladie, aucun signe précis ne permet de la détecter, en dehors des signes « classiques » du cancer, tels que la perte de poids ou une fatigue importante. Ce n’est que lorsque la tumeur devient plus importante que les premiers symptômes apparaissent, liés à la compression de la vessie et de l’urètre :

– incontinence ou besoin plus fréquent d’uriner,

– difficultés à uriner,

– brûlures lors de la miction (lorsque le patient urine),

– sang dans les urines ou le sperme,

– douleurs dans le bas du dos, les hanches, les cuisses,

– problèmes d’érection ou éjaculations douloureuses.

Néanmoins, ces symptômes peuvent aussi révéler d’autres problèmes moins graves, c’est pourquoi des tests plus poussés sont nécessaires.

 

Les causes précises d’un adénocarcinome prostatique, autrement dit le cancer de la prostate, ne sont pas clairement identifiées, cependant, comme pour tous les cancers, l’hygiène de vie joue un rôle important.

Ainsi, une mauvaise alimentation (trop riche en graisses) et une trop grande sédentarité, s’accompagnant souvent d’un surpoids, seraient les principaux facteurs de risques.

D’autre part, l’hérédité jouerait probablement un rôle dans 30 % des cas, les antécédents familiaux sont donc à surveiller pour les parents proches.

On retrouve également une prédisposition selon l’origine ethnique : les personnes venant d’Europe, d’Amérique du Nord, ou encore d’Afrique (et des Antilles) ont un risque accru.

Bien sûr, le risque de cancer augmente considérablement avec l’âge, surtout à partir de 65 ans.

 

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Dépistage du cancer de la prostate

 

Le dépistage individuel est essentiel pour détecter l’apparition de la maladie à un stade permettant un traitement efficace et curateur. Si une grosseur anormale est détectée lors du toucher rectal ou que le dosage du taux de PSA dans le sang (antigène prostatique, substance produite par la prostate) est supérieur à 4 ng/ml, un contrôle est nécessaire lors d’une consultation spécialisée.

La confirmation se fait grâce à une biopsie : prélèvement de tissu prostatique (dans différentes zones) qui sera examiné au microscope (c’est le seul examen qui donne un résultat fiable).

Actuellement, il n’est pas reconnu par la Haute Autorité de Santé, d’intérêt au dépistage de masse du cancer de la Prostate par le dosage du PSA, au même titre que pour le cancer du Sein ou le cancer du Côlon.

 

Conseils préventifs pour l’adénocarcinome prostatique

 

Le meilleur conseil que l’on puisse donner est d’adopter et de conserver, même à un âge avancé, de bonnes habitudes de vie : garder une activité physique et manger équilibré, en évitant les excès de toutes sortes.

 

Cependant, même si le cancer est déclaré, il faut savoir que la cancérologie urologique a beaucoup progressé ces dernières années avec un taux de survie élevé, de 85 % à 5 ans et plus de 70 % à 10 ans, le patient ne doit pas perdre espoir !

 

Retrouvez notre article sur le métier de l’urologue très apprécié de nos lectrices et lecteurs pour mieux comprendre cette spécialité médicale. Et début janvier nous aborderons le sujet de la lithiase.